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RISPERIDONE



Rispéridone

PRESENTATIONS

RISPERIDONE 4 MG boite de 30 comprimés AMM n° 9253554.

RISPERIDONE 2 MG boite de 20 comprimés AMM n°9253552.

RISPERIDONE 2 MG boite de 60 comprimés AMM n° 9253551.

RISPERIDONE Solution buvable, flacon de 60ml avec seringue doseuse AMM n°9253553.

FORME PHARMACEUTIQUE

RISPERIDONE 4 MG Comprimé pelliculé sécable, boite de 30 RISPERIDONE 2MG Comprimé pelliculé sécable, boite de 20 et boite de 60 RISPERIDONE Solution buvable, flacon de 60 ml avec seringue doseuse.

C0MP0SITI0N

Rispéridone Teriak 4 mg. Rispéridone Teriak 2 mg, respectivement 4mg de risperidone et 2 mg de risperidone et Lactose anhydre.

Excipients : les comprimés pellicules contiennent du lactose, les patients présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament. Jaune orangé S(E 110). Risque de réactions allergiques. RISPERIDONE TERIAK®1 mg/ ml, Solution buvable.

Principe actif : Rispéridone 60 mg. Excipients Benzoate de Sodium; En raison de la présence de Benzoate de sodium, ce médicament peut provoquer une irritation de la peau et des muqueuses,

INDICATIONS THERAPEUTIQUES

  • Adulte:

Ce médicament est indiqué dans :

- Le traitement de la schizophrénie.

- Le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères associés aux troubles bipolaires.

- Indiqué dans le traitement de courte durée (jusqu'à 6 semaines) de l'agressivité persistante chez les patients présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère ne répondant pas aux approches non-pharmacologiques et lorsqu'il existe un risque de préjudice pour le patient lui-même ou les autres.

  • Enfant ayant au moins 5 ans et les adolescents:  

Le traitement symptomatique de courte durée (jusqu'à 6 semaines) de l'agressivité persistante dans le trouble des conduites chez les enfants à partir de 5 ans et les adolescents présentant un fonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne ou un retard mental diagnostiqués conformément aux critères du DSM-IV, chez lesquels la sévérité des comportements agressifs ou d'autres comportements perturbateurs nécessitent un traitement pharmacologique.

Le traitement pharmacologique doit faire partie intégrante d'un programme de traitement plus large, incluant des mesures psychosociales et éducatives.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

Posologie :

  • Schizophrénie.

- Adultes:  RISPERIDONE peut être administré en une ou deux prises par jour. Les patients doivent débuter le traitement par 2 mg/jour de rispéridone. La posologie peut être augmentée à 4 mg le 2ème jour. La posologie sera ensuite maintenue inchangée, ou adaptée individuellement, si nécessaire. La majorité des patients bénéficient de posologies journalières comprises entre 4 et 6 mg.

Chez certains patients, une titration plus lente et une dose initiale et d'entretien plus faibles peuvent s'avérer nécessaires. Les posologies de plus de 10 mg/jour n'ont pas montré d'efficacité supérieure aux posologies plus faibles et peuvent entraîner une augmentation de l'incidence des symptômes extrapyramidaux.

La sécurité d'emploi de posologies supérieures à 16 mg/jour n'a pas été évaluée, et elles ne sont donc pas recommandées.

- Patients âgés: Une posologie Initiale de 0,5 mg deux fois par jour est recommandée Cette posologie devra être adaptée Individuellement par paliers journaliers de 0,5 mg deux fois par jour jusqu'à une posologie de 1 à 2 mg deux fois par jour.

- Population pédiatrique :  L’utilisation de la rispéridone n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 18 ans présentant une schizophrénie en l'absence de données d'efficacité.

  • Episodes maniaques associés aux troubles bipolaires :

- Adultes : RISPERIDONE doit être administré une fois par jour, en débutant par 2 mg de rispéridone. Si nécessaire, les adaptations posologiques se feront par paliers de 1 mg par jour en respectant un délai minimum de 24 heures entre chaque palier de dose. La rispéridone peut être administrée à doses flexibles comprises entre 1 et 6 mg par jour afin d'optimiser le niveau d'efficacité et de tolérance de chaque patient. Des doses journalières supérieures à 6 mg de rispéridone n'ont pas été étudiées chez des patients présentant des épisodes maniaques.

- Patients âgés : Une dose initiale de 0,5 mg deux fois par jour est recommandée. Cette posologie peut être adaptée individuellement par paliers de 0,5 mg deux fois par jour à 1 à 2 mg deux fois par jour.

- Population pédiatrique: L'utilisation de la rispéridone n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 18 ans présentant des épisodes maniaques des troubles bipolaires en l'absence de données d'efficacité.

  • Agressivité persistante chez le patient présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère:

Une posologie initiale de 0,25 mg deux fois par jour est recommandée. La posologie peut être adaptée individuellement par paliers de 0,25 mg deux fois par jour, en respectant un délai minimum de deux jours, si nécessaire. La posologie optimale est de 0,5 mg deux fois par jour pour la majorité des patients. Toutefois, certains patients peuvent bénéficier de posologies allant jusqu'à 1 mg deux fois par jour. RISPERIDONE ne doit pas être utilisé pendant plus de 6 semaines chez les patients Alzheimer présentant une agressivité persistante.

  • Trouble des conduites :

- Enfants et adolescents de 5 à 18 ans: Pour les sujets > 50 kg, une posologie initiale de 0,5 mg une fois par jour est recommandée. Si nécessaire, cette posologie sera adaptée individuellement par paliers de 0,5 mg une fois par jour, au maximum tous les deux jours. Pour la majorité des patients, la posologie optimale est de 1 mg une fois par jour. Toutefois, chez certains patients une posologie de 0,5 mg une fois par jour peut suffire, d'autres patients peuvent nécessiter une posologie de 1,5 mg une fois par jour. Pour les patients < 50 kg, une posologie initiale de 0,25 mg une fois par jour est recommandée. Si nécessaire, cette posologie sera adaptée individuellement par paliers de 0,25 mg une fois par jour, au maximum tous les deux jours. Pour la majorité des patients, la posologie optimale est de 0,5 mg une fois par jour. Toutefois, chez certains patients une posologie de 0,25 mg une fois par jour peut suffire, d'autres patients peuvent nécessiter une posologie de 0,75 mg une fois par jour. RISPERIDONE n'est pas recommandé chez les enfants de moins de 5 ans, car il n'existe pas de données disponibles chez les enfants de moins de 5 ans dans ces troubles.

  • Insuffisance rénale et insuffisance hépatique :

Les patients insuffisants hépatiques présentent une augmentation des concentrations plasmatiques de la fraction libre de la rispéridone. Indépendamment de l'indication, les posologies initiales et d'entretien doivent être divisées par deux, et l'augmentation posologique des doses doit être plus lente chez les patients insuffisants rénaux ou insuffisants hépatiques.

Mode d'administration

RISPERIDONE est destiné à l'administration orale. La nourriture ne modifie pas l'absorption de ce médicament Lors de l'arrêt du traitement, une diminution progressive de la posologie est recommandée. Des symptômes aigus de sevrage, incluant nausée, vomissement sudation, et insomnie ont été très rarement décrits lors de l'arrêt brutal de doses élevées de médicaments antipsychotiques.

La résurgence des symptômes psychotiques peut également survenir, et la survenue de mouvements anormaux involontaires (tels que akathisie, dystonie et dyskinésie) a également été rapportée. Relais d'un traitement par d'autres antipsychotiquesE~ cas de nécessité clinique, une diminution progressive du traitement antérieur est recommandée pendant l'initiation du traitement par RISPERIDONE.

CONTRE-INDICATIONS

- Hypersensibilité connue au produit

- Femme allaitant, en raison des résultats précliniques montrant une excrétion du produit dans le lait maternel.

MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI

  • Patient âgé dément :

Mortalité globale : Des patients âgés déments traités par des antipsychotiques atypiques ont présenté une augmentation de la mortalité comparativement au placebo dans une méta-analyse de 17 essais contrôlés réalisés avec des antipsychotiques atypiques, dont la rispéridone.

Utilisation concomitante avec le furosémide : Dans les essais contrôlés versus placebo réalisés avec RISPERIDONE chez des patients âgés déments, une incidence plus élevée de la mortalité a été observée chez les patients traités par furosémide plus rispéridone comparativement aux patients traités par la rispéridone seule. L'utilisation concomitante de rispéridone avec d'autres diurétiques (principalement des diurétiques thiazidiques administrés à faible dose) n'a pas été associée à des observations similaires.

Aucun mécanisme physiopathologique n'a été identifié pour expliquer cet effet, et aucun motif cohérent de décès n'a été observé. Toutefois, la prudence est nécessaire et le rapport risque/bénéfice de cette association ou d'un traitement concomitant par d'autres diurétiques puissants doit être pris en compte préalablement à toute décision d'utilisation. Il n'a pas été observé d'augmentation de la mortalité chez les patients prenant d'autres diurétiques comme traitement concomitant à la rispéridone.

Indépendamment du traitement, la déshydratation est un facteur de risque de mortalité et doit donc être soigneusement évitée chez les patients âgés déments

Evènements indésirables cérébrovasculaires: Dans des essais contrôlés versus placebo réalisés chez des patients âgés déments, une incidence statistiquement plus élevée (environ 3 fois supérieure) des évènements indésirables cérébrovasculaires, tels que des accidents vasculaires cérébraux (dont des décès) et des accidents ischémiques transitoires ont été observés chez des patients traités par RISPERIDONE comparativement aux patients recevant du placebo (âge moyen 85 ans; extrêmes 73-97 ans) RISPERIDONE doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risques d'accident vasculaire cérébral. Le risque d'évènements indésirables cérébrovasculaires était significativement plus élevé chez les patients présentant une démence de type mixte ou vasculaire comparé aux patients présentant une maladie d'Alzheimer. En conséquence, les patients présentant d'autres types de démence que la maladie d'Alzheimer ne doivent pas être traités par la rispéridone.

  • Hypotension orthostatique :

En raison des propriétés alpha-bloquantes de la rispéridone, une hypotension (orthostatique) peut survenir, principalement durant la période d'instauration progressive du traitement. Une hypotension cliniquement significative a été observée après commercialisation lors de l'utilisation concomitante de rispéridone et d'un traitement antihypertenseur. RISPERIDONE doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des risques cardiovasculaires connus (par exemple, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde, anomalies de la conduction, déshydratation, hypovolémie ou maladie cérébrovasculaire), et la posologie doit être progressivement augmentée comme recommandé Une diminution de la posologie doit être envisagée en cas de survenue d'une hypotension.

  • Dyskinésie tardive/Symptômes extrapyramidaux (DT/SEP):

Les médicaments qui possèdent des propriétés antagonistes dopaminergiques ont été associés à l'induction de dyskinésie tardive caractérisée par des mouvements rythmiques involontaires, prédominant au niveau de la langue et/ou du visage. La survenue de symptômes extrapyramidaux est un facteur de risque de dyskinésie tardive. Si les signes et symptômes d'une dyskinésie tardive apparaissent, l'arrêt de tous les antipsychotiques doit être envisagé.

  • Syndrome malin des neuroleptiques (SMN):

Le Syndrome Malin des Neuroleptiques, caractérisé par une hyperthermie, une rigidité musculaire, une instabilité du système nerveux autonome, une altération de la conscience et une élévation des taux sériques de créatine phosphokinase a été rapporté avec les antipsychotiques, Des signes cliniques supplémentaires peuvent inclure une myoglobinurie (rhabdomyolyse) et une insuffisance rénale aiguë. En cas de survenue, tous les antipsychotiques, dont RISPERIDONE, doivent être arrêtés.

  • Maladie de Parkinson et Démence à Corps de Lewy:

Les prescripteurs doivent évaluer le rapport risque/bénéfice lors de la prescription d'antipsychotiques, dont RISPERIDONE, chez des patients présentant une maladie de Parkinson ou une démence à Corps de Lewy. La maladie de Parkinson peut s'aggraver sous rispéridone. Ces deux groupes de patients peuvent présenter une augmentation du risque de survenue d'un Syndrome Malin des Neuroleptiques ainsi qu'une sensibilité accrue aux médicaments antipsychotiques, Hyperglycémie: Une hyperglycémie ou une exacerbation d'un diabète pré-existant ont été rapportées dans de très rares cas au cours de traitement par RISPERIDONE. Un suivi clinique adéquat est recommandé chez les patients diabétiques et chez les patients présentant des facteurs de risque de développement d'un diabète sucré.

  • Hyperprolactinémie :

RISPERIDONE doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents d'hyperprolactinémie et chez les patients présentant des tumeurs potentiellement prolactine-dépendantes.

  • Allongement de l'intervalle QT :

Un allongement de l'intervalle QT a été très rarement rapporté après commercialisation. Comme avec d'autres antipsychotiques, la prudence est nécessaire lorsque la rispéridone est prescrite à des patients présentant une maladie cardiovasculaire connue, des antécédents familiaux d'allongement de l'intervalle QT, une bradycardie, ou des troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie), car ils peuvent augmenter le risque d'effets arythmogènes, ainsi qu'en cas d'utilisation concomitante de médicaments connus pour allonger l'Intervalle QT.

  • Convulsions :

RISPERIDONE doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents de convulsions ou d'autres situations cliniques pouvant potentiellement abaisser le seuil épileptogène.

  • Priapisme:

Un priapisme peut survenir au cours du traitement par RISPERIDONE du fait de ses propriétés alpha-adrénergiques bloquantes.

  • Régulation de la température corporelle :

Une altération de la capacité corporelle à diminuer la température corporelle centrale a été rapportée avec les médicaments antipsychotiques. La prudence est recommandée en cas de prescription de RISPERIDONE à des patients susceptibles d'être exposés à certaines situations pouvant contribuer à une augmentation de la température corporelle centrale, par exemple exercice physique intense, exposition à une température extrême, traitement concomitant par des médicaments ayant une activité anticholinergique ou tendance à la déshydratation.

  • Enfants et adolescents :

Avant de prescrire de la rispéridone à un enfant ou à un adolescent présentant des troubles des conduites, une évaluation complète des causes physiques et sociales du comportement agressif telles que douleur ou stimulations environnementales inappropriées est nécessaire. Les effets sédatifs de la rispéridone doivent faire l'objet d'un suivi rapproché dans cette population du fait des conséquences potentielles de la sédation sur les capacités d'apprentissage des enfants et des adolescents, Une modification de l'horaire d'administration de la rispéridone peut améliorer l'impact de la sédation sur les facultés attentionnelles des enfants et des adolescents. La rispéridone a été associée à des augmentations moyennes du poids et de l'index de masse corporelle (IMC). Les modifications de la taille au cours des études d'extension au long terme en ouvert étaient dans les limites normales attendues en fonction de l'âge. Les effets d'un traitement long au terme par la rispéridone sur la maturation sexuelle et le poids n'ont pas été adéquatement étudiés. Du fait des effets potentiels d'une hyperprolactinémie prolongée sur la croissance et la maturation sexuelle chez les enfants et les adolescents, une évaluation régulière des fonctions endocriniennes doit être envisagée, incluant une évaluation de la taille, du poids, de la maturation sexuelle, un suivi du cycle menstruel, et des autres effets potentiels liés à la prolactine. Au cours du traitement par la rispéridone, une évaluation régulière des symptômes extrapyramidaux et d'autres troubles de la motricité doit également être réalisée.

Excipients : Les comprimés pellicules contiennent du lactose. Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament Jaune orangé S (E110). Risque de réactions allergiques

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Comme pour tout autre antipsychotique, la prudence est recommandée lorsque la rispéridone est prescrite de façon concomitante avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT, par exemple les antiarythmiques de Classe la (par exemple, quinidine, disopyramide, procainamide), les antiarythmiques de Classe III (par exemple, amiodarone, sotalol), les antidépresseurs tricycliques (amitriptyline), les antidépresseurs tétracydiques (maprotiline), certains antihistaminiques, d'autres antipsychotiques, certains antipaludéens (chinice et mefloquine), et certains médicaments entraînant des troubles électrolytiques. Cette liste est indicative et non exhaustive.

  • Effet de RISPERIDONE sur d'autres médicaments :

La rispéridone doit être administrée avec prudence en association avec d'autres médicaments agissant au niveau central en particulier l'alcool, les opiacés, les antihistaminiques et les benzodiazépines du fait d'une augmentation du risque d'effet sédatif. Ce médicament peut antagoniser l'effet de la lévodopa et d'autres agonistes dopaminergiques. Si l'utilisation concomitante est néanmoins nécessaire, en particulier au stade terminal de la maladie de Parkinson, la dose minimale efficace de chaque traitement doit être prescrite.

Une hypotension cliniquement significative a été observée après commercialisation lors de l'utilisation concomitante de rispéridone et d'un traitement anti-hypertenseur. Ce médicament n'a pas montré d'effets cliniquement significatifs sur la pharmacocinétique du lithium, du valproate, de la digoxine ou du topiramate.

  • Effets potentiels d'autres médicaments sur RISPERIDONE :

Une diminution des concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone a été observée avec la carbamazépine. Des effets similaires peuvent être observés par exemple avec la rifampicine, la phénytoïne et le phénobarbital qui sont aussi des inducteurs du CYP 3A4 et de la P-glycoprotéine (P-gp). Lorsque la carbamazépine ou d'autres inducteurs du CYP 3A4 hépatique/P-glycoprotéine sont instaurés ou arrêtés, le prescripteur doit ré-évaluer la posologie de RISPERIDONE. La fluoxétine et la paroxétine, inhibiteurs du CYP 2D6, augmentent les concentrations plasmatiques de rispéridone, mais à un moindre degré celles de la fraction antipsychotique active.

D'autres inhibiteurs du CYP 2D6, tels que la quinidine ou l'halopéridol, peuvent modifier les concentrations plasmatiques de la rispéridone de la même façon. Lorsque l'administration concomitante de fluoxétine ou de paroxétine est instaurée ou arrêtée, le prescripteur doit ré-évaluer la posologie de RISPERIDONE.Le vérapamil, un inhibiteur du CYP 3A4 et de la P-gp, augmente les concentrations plasmatiques de rispéridone. La galantamine et le donépézil ne montrent pas d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de la rispéridone et de la fraction antipsychotique active. Les phénothiazines, les antidépresseurs tricycliques, et certains béta-bloquants peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active. L'amitriptyline ne modifie pas la pharmacocinétique de la rispéridone ou de la fraction antipsychotique active. Lacimétidine et la ranitidine augmentent la biodisponibilité de la rispéridone, mais seulement de façon marginale celle de la fraction antipsychotique active. L'érythromycine, un inhibiteur du CYP 3A4, ne modifie pas la pharmacocinétique de la rispéridone et de la fraction antipsychotique active.

L'utilisation concomitante de psychostimulants (par exemple, méthylphénidate) avec Ce médicament chez des enfants et des adolescents ne modifie pas la pharmacocinétique et l'efficacité de RISPERIDONE.

L'utilisation concomitante de RISPERIDONE oral avec la palipéridone n'est pas recommandée car la palipéridone est le métabolite actif de la rispéridone et l'association des deux peut entraîner une augmentation de la fraction antipsychotique active

GROSSESSE ET ALLAITEMENT

Grossesse :

La rispéridone n'a pas montré d'effet tératogène au cours des études réalisées chez l'animal mais d'autres types de toxicité sur la reproduction ont été observés. En conséquence, RISPERIDONE ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse sauf en cas de nécessité manifeste. Lorsque l'arrêt est nécessaire au cours de la grossesse, il ne doit pas être réalisé de façon soudaine.

Allaitement :

Il a été démontré que la rispéridone et la 9-hydroxy-rispéridone sont également excrétées dans le lait maternel en faibles quantités. Il n'y a pas de données disponibles sur les effets indésirables chez le nourrisson allaité. En conséquence, les avantages de l'allaitement doivent être évalués au regard des risques potentiels pour l'enfant

Conduite et Utilisation de machines :

L'attention des patients, en particulier des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines, est attirée sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.

EFFETS INDESIRABLES

Les effets indésirables (Els) les plus fréquemment rapportés (fréquence >10 %) sont: Parkinsonisme, céphalée, et insomnie. Les Els suivants sont tous les Els rapportés au cours des essais cliniques et après commercialisation. Les termes et fréquences suivants sont utilisés: très fréquent (> 1/10), fréquent (> 1/100 à < 1/10), peu fréquent (> 1/1000 à < 1/100), rare (> 1/10000 à < 1/1000), et très rare (< 1/10000), et inconnu (ne peut être estimée à partir des données disponibles des essais cliniques). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets Indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Effets indésirables par système organe et fréquence investigations. Fréquent: augmentation de la prolactine sériquea, prise de poids. Peu fréquent: allongement du QT sur l'électrocardiogramme, électrocardiogramme anormal, augmentation de la glycémie, augmentation des transaminases, diminution du nombre de globules blancs, augmentation de la température corporelle, augmentation du nombre des éosinophiles, diminution de l'hémoglobine, augmentation de la créatlne phosphokinase sérique. Rare: diminution de la température corporelle.

  • Affections cardiaques

Fréquent: tachycardie.

Peu fréquent: bloc aurlculo-ventrlculaire, bloc de branche, fibrillation auriculaire, bradycardie sinusale, palpitations.

  • Affections hématologiques et du système lymphatique

Peu fréquent: anémie, thrombocytopénie,

Rare: granulopénie. Inconnu: agranulocytose,

  • Affections du système nerveux: 

Très fréquent: parkinsonisme, céphalée.

Fréquent: akathisie, sensations de vertige, tremblement, dystonie, somnolence, sédation, léthargie, dyskinésie.

Peu fréquent: absence de réponse aux stimuli, perte de conscience, syncope, diminution de l'état de conscience, accident cérébrovasculaire, accident ischémique transitoire, dysarthrie, trouble de l'attention, hypersomnie, vertige orthostatique, trouble de l'équilibre, dyskinésie tardive, trouble de l'élocution, trouble de la coordination, hypoesthésie.

Rare: syndrome malin des neuroleptiques, coma diabétique, trouble cérébrovasculaire, ischémie cérébrale, trouble de la motricité.

  • Affections oculaires: 

Fréquent: vision trouble. Peu fréquent: conjonctivite, hyperémie oculaire, écoulement oculaire, œdème oculaire, sécheresse oculaire, larmoiement accru, photophobie. Rare: diminution de l'acuité visuelle, révulsion oculaire, glaucome.

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Peu fréquent: otalgie, acouphènes.

  • Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : 

Fréquent: dyspnée, épistaxis, toux, congestion nasale, douleur pharyngolaryngée. Peu fréquent: sifflement, pneumonie d'inhalation, congestion pulmonaire, troubles respiratoires, râles, obstructions des voies respiratoires, dysphonie. Rare: syndrome d'apnées du sommeil, hyperventilation.

  • Affections gastro-intestinales :

Fréquent: vomissement, diarrhée, constipation, nausée, douleur abdominale, dyspepsie, sécheresse buccale, gêne gastrique. Peu fréquent: dysphagie, gastrite, incontinence fécale, fécalome. Rare: obstruction intestinale, pancréatite, gonflement des lèvres, chéilite.

  • Affections du rein et des voies urinaires :

Fréquent: énurésie. Peu fréquent: dysurie, incontinence urinaire, pollakiurie.

  • Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent: éruption, érythème. Peu fréquent: œdème angioneurotique, lésion cutanée, affection cutanée, prurit, acné, décoloration de la peau, alopécie, dermatite séborrhéique, sécheresse cutanée. Rare: pellicules.

  • Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent: arthralgle, douleur dorsale, douleur des extrémités.

Peu fréquent: faiblesse musculaire, myalgie, douleur cervicale, gonflement des articulations, posture anormale, raideur articulaire, douleur musculo-squelettique thoracique.Rare: rhabdomyolyse.

  • Affections endocriniennes

Rare: sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique.

Troubles du métabolisme et de la nutrition Fréquent: augmentation de l'appétit, diminution de l'appétit.

Peu fréquent: anorexie, polydipsie.

Très rare: diabète acidocétosique. Inconnue: intoxication à l'eau. Infections et infestations

Fréquent: pneumonie, grippe, bronchite, infection des voies respiratoires hautes, infection urinaire,

Peu fréquent: sinusite, Infection virale, infection auriculaire, angine, cellulite, otite moyenne, infection oculaire, infection localisée, acarodermatite, infection des voies respiratoires, cystite, onychomycose.

Rare: otite moyenne chronique. Affections vasculaires Peu fréquent: hypotension, hypotension orthostatique, bouffées vasomotrices.

  • Troubles généraux et anomalies au site d'administration.

Fréquent: pyrexie, fatigue, œdème périphérique, asthénie, douleur thoracique,

Peu fréquent: œdème du visage, trouble de la marche, sensation anormale, lenteur, syndrome pseudo-grippal, soif, gêne thoracique, frissons.

Rare: œdème généralisé, hypothermie, syndrome de sevrage, froideur des extrémités.

  • Affections du système immunitaire

Peu fréquent: hypersensibilité. Rare: hypersensibilité au produit. Inconnue: réaction anaphylactique.

  • Affections hépatobiliaires.

Rare: ictère.

  • Affections des organes de reproduction et du sein

Peu fréquent: aménorrhée, dysfonctionnement sexuel, dysfonctionnement érectile, trouble de l’éjaculation, galactorrhée, gynécomastie, troubles menstruels, écoulement vaginal. Inconnue: priapisme.

  • Affection psychiatriques.

Très fréquent: insomnie.

Fréquent: anxiété, agitation, trouble du sommeil.

Peu fréquent : état confusionnel, manie, diminution de la libido, apathie, nervosité.

Rare: anorgasmie, diminution de l'affect. L'hyperprolactinémie peut dans certains cas entraîner une gynécomastie, des troubles menstruels, une aménorrhée, une galactorrhée. Un trouble extrapyramidal peut inclure: parkinsonisme, (hypersécrétion salivaire, rigidité musculo-squelettique, parkinsonisme, salivation, (phénomène de) roue dentée, bradykinésie, hypokinésie, aspect figé du visage, contraction musculaire, akinésie, rigidité de la nuque, rigidité musculaire, démarche parkinsonienne, et réflexe palpébral anormal), akathisie (akathisie, impatiences, hyperkinésie, et syndrome des jambes sans repos), tremblement, dyskinésie (dyskinésie, spasme musculaire, choréathétose, athétose, et myoclonie), dystonie. La dystonie inclut dystonie, spasme musculaire, hypertonie, torticolis, spasmes musculaires involontaires, contracture musculaire, blépharospasme, révulsion oculaire, paralysie de la langue, spasme du visage, laryngospasme, myotonie, opisthotonus, spasme oropharyngé, pleurthotonus, spasme de la langue, et trismus. Le tremblement inclut tremblement et tremblement parkinsonien de repos. Il est à noter qu'un spectre plus large de symptômes sont Indus, qui n'ont pas nécessairement une orgine extrapyramidale. La liste suivante correspond à des effets indésirables (Els) supplémentaires associés à la rispéridone.

  • Prise de poids:

Les pourcentages de patients adultes schizophrènes traités par RISPERIDONE et placebo et atteignant le critère de prise de poids > 7 % ont été comparés dans une analyse poolée d'essais contrôlés versus placebo d'une durée de 6 à 8 semaines, montrant une incidence significativement plus élevée de prise de poids dans le groupe RISPERIDONE (18 %) comparé au placebo (9 %).

Dans un pool d'études cliniques contrôlées versus placebo d'une durée de 3 semaines chez des adultes présentant un accès maniaque aigu, l'incidence de prise de poids > 7% en fin d'étude était comparable dans les groupes RISPERIDONE (2,5 %) et placebo (2,4 %), et était légèrement supérieure dans le groupe contrôle actif (3,5 %).

Dans une population d'enfants et d'adolescents présentant des troubles des conduites et d'autres troubles de comportement perturbateur, dans les études long terme, la prise de poids était en moyenne de 7,3 kg après 12 mois de traitement. Le gain de poids attendu pour des enfants normaux de 5-12 ans est de 3 à 5 kg par an. Entre 12-16 ans, une prise de poids de l'ordre de 3 à 5 kg par an est maintenue chez les filles, alors que les garçons prennent environ 5 kg par an.

  • Information complémentaire sur des populations particulières

Les effets indésirables qui ont été rapportés avec une incidence plus élevée chez les patients âgés déments ou chez les patients pédiatriques que dans la population adulte sont décrits ci-dessous:

- Patients âgés déments : Les accidents ischémiques transitoires et les accidents vasculaires cérébraux sont des effets indésirables rapportés dans les essais cliniques avec une fréquence respective de 1,4 % et 1,5 %, chez les patients âgés déments. Les effets indésirables suivants ont également été rapportés avec une fréquence > 5 % chez les patients âgés déments et avec une fréquence au moins double de la fréquence observée dans d'autres populations adultes: infection urinaire, œdème périphérique, léthargie, et toux.

- Patients pédiatriques :Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec une fréquence > 5 % chez les patients pédiatriques (5 à 17 ans) et avec une fréquence au moins double de la fréquence observée dans les essais cliniques réalisés chez des adultes: somnolence/sédation, fatigue, céphalée, augmentation de l'appétit, vomissement, infections respiratoires hautes, congestion nasale, douleurs abdominales, sensation de vertige, toux, pyrexie, tremblement, diarrhée, et énurésie,

SURDOSAGE

Symptômes :

En général, les signes et symptômes rapportés sont ceux résultant d'une exacerbation des effets pharmacologiques connus de la rispéridone. Ils incluent somnolence et sédation, tachycardie et hypotension, et symptômes extrapyramidaux. Au cours de surdosages, un allongement de l'intervalle QT et des convulsions ont été rapportés. Des torsades de pointes ont été rapportées dans le cadre de surdosage associant RISPERIDONE et la paroxétine. En cas de surdosage aigu, l'implication possible de plusieurs médicaments doit être prise en compte.

Traitement :

Etablir et maintenir l'accès aux voles aériennes supérieures et assurer une oxygénation et une ventilation adéquates. Un lavage gastrique (après intubation, si le patient est inconscient) et l'administration de charbon activé ainsi qu'un laxatif doivent être envisagés uniquement lorsque la prise du médicament est intervenue moins d'une heure avant. La surveillance cardiovasculaire doit commencer immédiatement et doit inclure un suivi éléctrocardiographique en continu pour détecter d'éventuelles arythmies. Il n'existe pas d'antidote spécifique à RISPERIDONE.

Des mesures appropriées de maintien des fonctions vitales doivent donc être mises en œuvre. L'hypotension et le collapsus circulatoire doivent être traités par des mesures appropriées telles que l'administration de solutés de remplissage et/ou d'agents sympathomimétiques. En cas d'apparition de symptômes extrapyramidaux sévères, un médicament anticholinergique doit être administré. Une supervision et un suivi médical rapprochés doivent être poursuivis jusqu'au rétablissement du patient.

DUREE DE CONSERVATION :

2 ans

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