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Perilium



perilium comprimé perilium solution buvable

PERILIUM 10 mg comprimé pelliculé boîte de 40

PERILIUM1 mg/ml suspension buvable Flacon de 200 ml

PERILIUM 10 mg comprimé pelliculé

COMPOSITION

Pour un comprimé pelliculé : Dompéridone 10 mg

Liste des excipients : Amidon de maïs non modifié, amidon de pomme de terre prégélatinisé, cellulose microcristalline, huile de coton hydrogéné (Cotton oil], hypromellose 29105 mPas, lactose monohydraté, laurylsulfate de sodium, stéarate de magnésium

Excipient à effet notoire : lactose monohydraté.

PRESENTATION ET FORME PHARMACEUTIOUE

Comprimé pelliculé, boîte de 40.

Comprimé biconvexe, circulaire, blanc à blanc crème.

PERILIUM 1 mg/ml suspension buvable

COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Pour 1 ml de suspension buvable : Dompéridone 1,00 mg.

Liste des excipients : Avicel RC 591 (cellulose microcristalline et carmellose sodique), solution d'hydroxyde de sodium, parahydroxybenzoate de méthyle(E218], parahydroxybenzoate de propyle(E216), polysorbate 20, saccharinate de sodium, sorbitol solution 70%, eau purifiée

Excipient à effet notoire : Sorbitol (E420), parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et parahydroxybenzoate de propyle (E216).

PRESENTATION ET FORME PHARMACEUTIQUE

Suspension buvable, flacon de 200 ml. Suspension homogène blanche.

PARTIE COMMUNE

INDICATIONS THERAPEUTIQUES

PERILIUM est indiqué pour le soulagement des symptômes de type nausées et vomissements.

POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

PERILIUM doit être utilisé à la dose minimale efficace pour la durée la plus courte nécessaire pour contrôler les nausées et les vomissements.

Il est recommandé de prendre PERILIUM avant les repas. Si le médicament est pris après les repas, son absorption est quelque peu retardée. Les patients doivent s’efforcer de prendre chaque dose à l'heure prévue.

Si une dose prévue est oubliée, cette dose ne doit pas être prise et le schéma d'administration habituel doit être poursuivi. La dose ne doit pas être doublée pour compenser une dose omise.

Habituellement, la durée maximale du traitement ne doit pas dépasser une semaine.

  • Adultes et adolescents (à partir de 12 ans et de 35 kg) : Un comprimé à 10 mg, jusqu'à 3 fois par jour, la dose maximale étant de 30 mg par jour, 10 ml (de la suspension buvable 1 mg/ml) jusqu’à 3 fois par jour, la dose quotidienne maximale étant de 30 ml. Nouveau-nés, nourrissons, enfants (moins de 12 ans) et adolescents de moins de 35 kg. Compte tenu de la nécessité d'une posologie exacte, la forme comprimé n'est pas adaptée aux enfants et aux adolescents pesant moins de 35 kg. Chez ces patients, il est recommandé d'utiliser la forme suspension buvable.
  • Insuffisance hépatique : PERILIUM est contre-indiqué en cas d'insuffisance hépatique modérée ou sévère. Une modification de la dose n’est cependant pas nécessaire en cas d’insuffisance hépatique légère.
  • Insuffisance rénale : La fréquence d'administration de PERILIUM doit être réduite à une ou deux prise(s) par jour en fonction du degré de sévérité de l'Insuffisance rénale. Une diminution de la dose peut s'avérer nécessaire.

CONTRE-INDICATIONS

PERILIUM est contre-indiqué dans les situations suivantes :

• hypersensibilité connue a la dompéridone ou à l'un des excipients ;

• tumeur hypophysaire à prolactine (prolactinome) ;

• lorsque la stimulation de la motricité gastrique peut s'avérer nocive, par exemple chez les patients présentant une hémorragie gastro-intestinale, une obstruction mécanique ou une perforation ;

• chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée ou sévère ;

• chez les patients ayant un allongement connu des intervalles de conduction cardiaque, notamment de l'intervalle QTc, les patients présentant des troubles électrolytiques Importants ou des maladies cardiaques sous-jacentes telles qu'une Insuffisance cardiaque congestive ;

• administration concomitante avec les médicaments qui allongent l'Intervalle QT ; administration concomitante avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4 (quels que soient leurs effets d'allongement de l'intervalle QT).

MISES EN GARDE SPECIALES ET PRECAUTIONS D’EMPLOI

Insuffisance rénale : La demi-vie d'élimination de la dompéridone est allongée en cas d'insuffisance rénale sévère. En conséquence, en cas d'administrations répétées, ta fréquence d'administration de la dompéridone doit être réduite à une ou deux prises par jour en fonction du degré de sévérité de l'insuffisance rénale. Une diminution de la dose peut s'avérer nécessaire.

Effets cardiovasculaires : La dompéridone a été associée à un allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme. Au cours de la surveillance après commercialisation, de très rares cas d'allongement de l'intervalle QT et de torsades de pointes ont été rapportés chez des patients traités par la dompéridone. Ces cas concernent des patients avec des facteurs de risque, des anomalies électrolytiques et des traitements associés qui ont pu être des facteurs contributifs. Des études épidémiologiques ont mis en évidence que la dompéridone est associée à un risque accru d'arythmies ventriculaires graves ou de mort subite. Un risque plus élevé a été observé chez les patients de plus de 60 ans, les patients traités par des doses quotidiennes supérieures à 30 mg et les patients traités simultanément par des médicaments qui allongent l'intervalle QT ou des inhibiteurs du CYP3A4. La dompéridone doit être utilisée à la dose efficace la plus faible chez l'adulte et chez l'enfant. Le traitement par la dompéridone doit être arrêté en cas de survenue de signes ou symptômes pouvant être associés à une arythmie cardiaque et les patients doivent consulter leur médecin. Les patients doivent être invités à rapporter immédiatement tout symptôme cardiaque.

Population pédiatrique : Bien que les effets indésirables neurologiques soient rares, le risque d'effets indésirables neurologiques est plus élevé chez les jeunes enfants, du fait que leurs fonctions métaboliques et leur barrière hémato-encéphalique ne sont pas totalement développées pendant les premiers mois de vie. Il est donc recommandé que la dose soit précisément déterminée et strictement suivie chez le nouveau-né, le nourrisson et l'enfant. Un surdosage peut entraîner des troubles extra pyramidaux chez les enfants, mais d'autres étiologies doivent également être considérées. Précautions d'emploi Les comprimés pellicules contiennent du lactose et peuvent être Inappropriés chez les patients souffrant d'intolérance au lactose, de galactosémie ou de malabsorption du glucose ou du galactose.

INTERACTIONS AVEC D'AUTRES MEDICAMENTS ET AUTRES FORMES D'INTERACTIONS

Si des médicaments antiacides ou antisécrétoires sont également prescrits, ils ne doivent pas être pris en même temps que PERILIUM (dompéridone base). Ainsi, ils devront être pris après le repas et non avant.

Association avec la lévodopa : Bien qu'un ajustement posologique de la lévodopa ne soit pas jugé nécessaire, une augmentation de la concentration plasmatique (de 30 à 40% maximum) a été observée lorsque la dompéridone est prise de façon concomlttante a la lévodopa. La voie métabolique principale de la dompéridone implique le CYP3A4.

Les données In vitro suggèrent que l'administration concomitante de médicaments qui inhibent le CYP3A4 de façon importante peut entraîner l'augmentation des concentrations plasmatiques de dompéridone. Risque accru d'allongement de l'intervalle QT en raison d'interactions pharmacodynamiques et/ou pharmacocinétiques.

  • Associations contre-indiquées :

Médicaments qui allongent l'intervalle QTc (risque de torsades de pointes) :

antiarythmiques de classe IA (par exemple disopyramide, hydroquinidine, quinidine) ; antiarythmiques de classe III (par exemple amlodarone, dofétlllde, dronédarone, ibutilide, sotalol) ; certains antipsychotiques (par exemple halopérldol, pimozide, sertindole] ; certains antidépresseurs (par exemple cltalopram, escitalopram) ; certains antibiotiques (par exemple érythromycine, lévofloxaclne, moxlfloxaclne, splramyclne) ;

certains antifongiques (par exemple fluconazole, pentamidine) ; certains antipaludéens (en particulier halofantrine, lumefantrine) ; certains médicaments à visée digestive (par exemple cisapride, dolasétron, prucalopride) ; certains antihistaminiques (par exemple méquitazine, mizolastine) ; certains anticancéreux (par exemple torémifène, vandétanib, vincamine) ; certains autres médicaments (par exemple bépridil, diphémanil, méthadone). Inhibiteurs puissants du CYP3A4 (quels que soient leurs effets d'allongement de l'intervalle QT), c'est-à-dire : anti-protéases (par exemple, ritonavir, saquinavir et télaprévir) ; antifongiques azolés systémiques (par exemple, itraconazole, kétoconazole, posaconazole, voriconazole) ; certains antibiotiques de la classe des macrolides (par exemple, clarithromycine et télithromycine).

  • Associations déconseillées :

Inhibiteurs modérés du CYP3A4, c'est-à-dire diltiazem, vérapamil et certains macrolides.

  • Associations nécessitant des précautions d'emploi :

La prudence est de rigueur avec les médicaments qui induisent une bradycardie et une hypokaliémie ainsi qu'avec les macrolides suivants, qui allongent l'intervalle QT : azithromycine et roxithromycine (la clarithromy­cine est contre-indiquée car elle est un inhibiteur puissant du CYP3A4). La liste de substances ci-dessus est représentative et non exhaustive.

GROSSESSE ET ALLAITEMENT

Grossesse :

PERILIUM ne doit être utilisé pendant la grossesse que lorsque le bénéfice thérapeutique attendu le justifie.

Allaitement :

La dompéridone est excrétée dans le lait maternel humain et les enfants allaités reçoivent moins de 0,1 % de la dose maternelle ajustée selon le poids. La survenue d'effets indésirables, en particulier des effets cardiaques, ne peut être exclue après l'exposition via le lait maternel. Une décision doit être prise d'arrêter l'allaitement ou d'interrompre/de s'abstenir du traitement par la dompéridone en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la mère. La prudence est de rigueur en présence de facteurs de risque d'allongement de l'intervalle QTc chez les enfants allaités.

EFFETS SUR L'APTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES MACHINES

Une somnolence et des sensations vertigineuses ont été observées suite à l'utilisation de dompéridone. En conséquence, les patients doivent être informés qu'ils ne doivent pas conduire ni utiliser de machines, ni se livrer à d'autres activités nécessitant de la vigilance et de la coordination, avant de connaître l’effet que PERILIUM produit sur eux.

EFFETS INDESIRABLES

Les effets indésirables sont classés selon leur fréquence, selon la convention suivante: très fréquent (^ 1/10), fréquent (>1/100 à <1/101, peu fréquent (>1/1 000 à <1/100), rare (s1/10 000 à <1/1 000), très rare <1/10 000).

Lorsque la fréquence n'a pas pu être estimée sur la base des données cliniques, elle est indiquée comme « indéterminée ».

Fréquent : Bouche sèche.

Peu fréquent : Perte de la libido, anxiété, agitation, nervosité, perte de la libido, anxiété, agitation, nervosité, sensations vertigineuses, somnolence, céphalées, troubles extrapyramidaux, diarrhées, éruption cutanée, prurit, urticaire, galactorrhée, douleur mammaire, hypersensibilité mammaire, asthénie.

Indéterminée : Réaction anaphylactique (incluant choc anaphylactique), convulsions, syndrome des jambes sans repos*, crise oculo-gyre, arythmies ventriculaires, allongement de l'intervalle QTc, torsades de pointes, mort subite, angiooedème, rétention urinaire, gynécomastie, aménorrhée, anomalies des tests de la fonction hépatique, augmentation de la prolactinémie.

* exacerbation du syndrome des jambes sans repos chez les patients atteints de maladie de Parkinson La dompéridone a été utilisée à des doses plus élevées dans 45 études cliniques de plus longue durée et dans des indications telles que les gastroparésies diabétiques.

Dans ces études, la fréquence des évènements indésirables (excepté la bouche sèche) était considérablement plus élevée, en particulier les effets pharmacologiques connus et liés à l'augmentation de la prolactine.

En plus des effets listés ci-dessus, ont également été observés les effets suivants : akathisie, écoulement mammaire, augmentation du volume des seins, gonflement des seins, dépression, hypersensibilité, troubles de la lactation et irrégularité des règles. Les troubles extrapyramidaux surviennent essentiellement chez les nouveau-nés et les nourrissons. Les autres affections du système nerveux central de type convulsions et agitation sont essentiellement rapportés chez les nourrissons et les enfants.

SURDOSAGE

Symptômes :

Les cas de surdosage ont été rapportés essentiellement chez les nourrissons et les enfants. Les symptômes de surdosage peuvent inclure agitation, troubles de la conscience, convulsions, désorientation, somnolence et réactions extrapyramidales.

Traitement

Il n'existe pas d'antidote spécifique à la dompéridone. En cas de surdosage, un traitement symptomatique standard doit être administré immédiatement. Une surveillance ECG est recommandée en raison de la possibilité d'allongement de l'intervalle QT. Un lavage gastrique ainsi que l'administration de charbon actif peuvent s'avérer utiles. Une surveillance médicale étroite et un traitement symptomatique sont recommandés. Les médicaments anti-cholinergiques ou anti-parkinsoniens- peuvent être utiles pour contrôler les troubles extrapyramidaux

PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES

Classe pharmaco-thérapeutique : Stimulants de la motricité intestinale, code ATC : A03FA03

La dompéridone est un antagoniste de la dopamine aux propriétés antiémétiques qui ne traverse pas facilement la barrière hémato-encéphalique. Chez les utilisateurs de dompéridone, en particulier chez les adultes, les troubles extrapyramidaux sont très rares, mais la dompéridone entraîne la libération de prolactine par l'hypophyse. Son effet antiémétique semble dû à une combinaison d'effets périphériques (motilité gastrique) et à un antagonisme des récepteurs dopaminergiques dans la zone de stimulation des chimiorécepteurs, située hors de la barrière hémato-encéphalique, dans l'areapostrema.

PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES

  • Absorption

La dompéridone est rapidement absorbée après administration orale, avec un pic de concentration plasmatique atteint en 1 h environ. Les valeurs de la Cmax et de l'aire sous la courbe (ASC) de la dompéridone augmentent proportionnellement à la dose dans l'intervalle de doses comprises entre 10 mg et 20 mg. Une augmentation de 2 à 3 fois de l'ASC de la dompéridone a été observée en cas d'administrations répétées quatre fois par jour (toutes les 5 h) de dompéridone pendant 4 jours.

  • Distribution:

La dompéridone se lie entre 91 et 93 % aux protéines plasmatiques.

  • Métabolisme: 

La dompéridone subit un métabolisme hépatique rapide et important par hydroxylation et N-désalkylation. Les études de métabolisme in vitro ' utilisant des inhibiteurs diagnostiques ont révélé que le CYP3A4 est une forme majeure du cytochrome P-450 jouant un rôle dans la N-désalkylation de la dompéridone, alors que le CYP3A4, le CYP1A2 et le CYP2E1 interviennent dans l'hydroxylation aromatique de la dompéridone.

  • Excrétion :

Les excrétions urinaires et fécales représentent respectivement 31 et 66 % de la dose orale. La proportion de produit excrété sous forme inchangée est faible (10 % des excrétions fécales et environ 1 % des excrétions urinaires). La demi-vie plasmatique après une dose orale unique est de 7 à 9 heures chez les sujets sains, mais est prolongée chez les patients souffrant d'insuffisance rénale sévère.

Voir aussi: